Le Budget 2025 prévoit la coupe de 50 millions d’euros pour la culture après une baisse de 100 millions d’euros en décembre. Nombre d’acteurs du secteur survivent grâce aux subventions et aux aides publiques. La baisse des dotations met en péril le monde de la culture ainsi que des milliers d’emplois.
Au temps du Covid, déjà, les lieux culturels avaient été considérés comme non essentiels et ils avaient été parmi les premiers à fermer. Le secteur culturel subissait alors de plein fouet les restrictions. Aujourd’hui, avec la coupe budgétaire prévue c’est encore une fois un camouflet que reçoit ce secteur. Les musées, les expositions, l’industrie du cinéma et le spectacle vivant se retrouvent ainsi une nouvelle fois en première ligne. Pour ce secteur, où le nombre de structures en crise ne cesse de progresser et où la pérennité du travail est menacée, cette nouvelle taille budgétaire est funeste.
Cette attaque contre la culture s’étend au monde de l’Éducation quand, début 2025, l’arrêt brutal des financements de la part collective du Pass Culture jusqu’à la fin de l’année scolaire, et ce, du jour au lendemain, a mis en péril des milliers d’emplois et privé la jeunesse la plus défavorisée d’un accès, loin d’être évident, à la culture.
On le voit, la priorité du gouvernement n’est pas à la promotion d’une culture pour toutes et tous. Cet alignement vers le bas est dans la droite ligne de ce qui existe au Royaume-Uni, où les financements de l’État pour la culture sont parmi les plus bas d’Europe.
Alors que la course aux dépenses militaires bat son plein pour satisfaire des désirs belliqueux, la CGT revendique une politique culturelle volontariste et ambitieuse. La culture est et restera essentielle, plus encore quand les jours s’assombrissent.
Mar 14 2025