Parcours différenciés : Arrêtons la catastrophe !

Un enjeu de classe et de société :

La voie professionnelle sous statut scolaire concerne 37% des élèves scolarisé·es en lycées, issu·es dans leur très grande majorité d’une « origine sociale défavorisée ». Cette réforme impacte donc les jeunes des milieux populaires. Diminution drastique des heures disciplinaires, appauvrissement des contenus de formation, développement de l’apprentissage et du« mixage » des publics, mythe de l’entreprise formatrice sont les invariables des réformes Blanquer et Macron du LP. La réforme actuelle vise également à mettre en adéquation formation et emploi pour répondre aux besoins locaux des entreprises et aux métiers dits en tension. En livrant la jeunesse des classes populaires, au marché du travail, il s’agit d’atteindre les objectifs de la loi « plein emploi 2027» en permettant leur employabilité immédiate.

Cette volonté d’attaquer les missions émancipatrices de l’enseignement professionnel sous statut scolaire est symbolisée par la mise en place, en classe de terminale, du parcours différencié. Or, les remontées des établissements sont unanimes et sans appel, c’est un naufrage.