Austérité : pas question de payer l’addition !

Le gouvernement BARNIER a fixé un cap d’austérité qui va encore dégrader l’École en recyclant de vieilles recettes libérales. Agir ainsi, c’est assumer une politique réactionnaire et organiser la casse de notre modèle social.

Avec un budget 2025 non sanctuarisé et la suppression assumée de 4 000 postes, la sonnette d’alarme est tirée pour l’École, dont les personnels affrontent déjà des conditions de travail dégradées, subissent un décrochage salarial historique et une perte de sens de leur métier. La « saignée » de postes, de classes et d’établissements est déjà largement entamée à Paris depuis deux ans et devait encore s’amplifier.

Ajoutons à cela les attaques récurrentes contre les agents du Service public, qui sont majoritairement des femmes, notamment dans l’Éducation nationale. 

Outre la poursuite du gel de la valeur du point d’indice, la suppression de la GIPA, les attaques portées contre le Statut général des fonctionnaires, les annonces de KASBARIAN visent désormais la santé des agents publics : les fonctionnaires sont feignants, absentéistes et cela coûte cher ! Pour y remédier, il veut porter de 1 à 3 leur nombre de jours de carence et amputer leur rémunération de 10 % durant leur congé maladie ordinaire de trois mois. Quand on sait que les délais de carence sont « neutralisés » pour 70 % des salariés du privé par des accords d’entreprises ou de branche garantissant le maintien de la rémunération « dès le premier jour », on comprend que ces attaques abjectes à l’encontre des droits sociaux des fonctionnaires n’ont qu’un but, réduire le déficit budgétaire sur le dos de ses agents !

Pour dénoncer collectivement ces orientations politiques visant à liquider les Services publics, mobilisons-nous pour gagner sur nos revendications : investir pour l’Éducation, créer des postes, augmenter les salaires et relancer l’attractivité de métiers principalement féminins.

Enfin, en amont du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, manifestons ensemble à Paris le 23 novembre pour dénoncer et éradiquer les violences sexistes et sexuelles !