23-25 novembre : Manifestation et journée Internationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes.

L’inter Orga Féminicides décompte 1007 féminicides depuis le début des quinquennats du président Emmanuel Macron : la grande cause du quinquennat se révèle être un fiasco. Comment pourrait-il être autrement, car plutôt que d’octroyer les 2,6 milliards réclamés par les associations féministes pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. L’État leur diminue les moyens.

Les violences, c’est aussi les enfants victimes de violences intrafamiliales. 400 000 enfants sont victimes de violences conjugales parentales chaque année. Et pourtant il n’est question que de coupe budgétaire et non de protection de l’enfance.

Et à l’Education Nationale quand est-il ? Selon la loi de 2001, il est prévu de dispenser trois séances par an d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle dès le premier cycle de scolarité. Cette initiative vise à promouvoir la culture du consentement, du respect et à lutter contre le sexisme, le viol et l’inceste dès l’école. Et pourtant moins de 15 % des élèves profitent de ces apprentissages.

Et au travail, quand est-il ? 32 % de femmes déclarent avoir subi du harcèlement sexuel au travail Le patriarcat à la peau dure, nos stéréotypes également. La loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique a rendu obligatoire la mise en place par notre employeur de dispositifs de signalement et de suivi des violences sexistes et sexuelles (vss), de harcèlement moral et de discrimination. Et cependant, combien de victimes n’osent parler, car elles n’ont pas confiance envers leur employeur parce que « trop souvent » les victimes sont silenciées ou diffamées. La présomption de véracité doit être de rigueur et l’employeur doit en priorité accompagner la victime.

Victimes, nous vous croyons.

Pour ces raisons et plus encore, continuons de réclamer des moyens pour lutter contre les violences contre les femmes, enfants et minorités de genre, soyons tous.tes ensemble dans la rue le samedi 23 novembre avec les associations et collectifs féministes.