Le ministère a consulté les organisations syndicales en vue d’une « rénovation » du cadre de gestion AED. Si nous notons quelques avancées, de gros points noirs persistent :
- Des modalités d’accès au CDI qui restent floues et arbitraires.
- La perte du décompte des 200 h de formation pour les personnelles en CDI. Or, les Aed en CDI peuvent avoir un projet d’évolution de carrière, ce que nie le texte.
- Un glissement des missions des CPE comme agent recruteur ou évaluateur des AEd. Ce n’est pas leur rôle, mais bien celle des chef.fes d’établissements !
- Toujours aucune grille indiciaire
- Rien sur les possibilités de mobilités des AED qui souhaitent changer d’établissement ou d’académie.
- Pas de prise en compte du travail de nuit ni de la totalité des heures en internat.
- La mise en place d’une évaluation des AED sur des critères inacceptables : beaucoup de savoir-être ou de maîtrise d’outils divers alors qu’ils et elles ne sont jamais formé·es (ou exceptionnellement !) sur ces sujets.
La CGT Educ’action refuse un tel niveau de précarité pour les personnels AED. Construire le rapport de forcer pour imposer des avancées devient essentiel.
